Le Barman du Ritz : un cocktail réussi

^{Salle et bal de l’hôtel Ritz, place Vendôme. Paris, février 1939 © Roger-Viollet}

Toujours classé dans les meilleures ventes depuis sa parution en avril dernier, Le Barman du Ritz de Philippe Collin compte définitivement parmi les grands succès de cette année 2024. Un engouement qui se confirme aussi pour son édition en grands caractères, parue depuis un mois chez À vue d’œil : semaine après semaine, les ventes s’affolent et une réimpression se profile déjà.

Récompensé du prix Maurice Druon en juin, le grand roman de l’Occupation n’en finit pas de récolter les éloges : en mai dernier, un article du Point mentionnait « un polar kesselien, documenté comme une thèse de Johann Chapoutot et roulé comme une série de Netflix, ce premier roman est une grenade déposée dans la ouate, le cocktail le plus explosif du printemps ». Dans ce premier roman, l’auteur relate la vie et le quotidien de Frank Meier, le « plus grand barman du monde », pendant les années d’Occupation à l’hôtel du Ritz : juif sous couverture, il achète sa tranquillité en accueillant et en gagnant la sympathie des officiers de la Gestapo. Un roman historique brillant, qui retrace quatre longues années durant lesquelles se côtoient au sein du célèbre palace parisien les héros et les profiteurs de guerre, les officiers allemands et les résistants, les figures telles que Coco Chanel et Sacha Guitry.

Dans ce classement des meilleures ventes se côtoient également Houris de Kamel Daoud et Le Rêve du Jaguar de Miguel Bonnefoy, tous deux présents sur plusieurs listes de prix littéraires et qui viennent tout juste de paraître en grands caractères, et aussi Tata de Valérie Perrin, Les Assassins de l’aube de Marc Levy, Madelaine avant l’aube de Sandrine Collette et Elle rêvait d’autres cieux et d’autres matins de Christian Signol, qui seront tous disponibles sur notre site entre novembre et janvier.